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Des forêts en santé pour la pérennité

Hand holding forest leaf
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Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique et le gouvernement provincial s’allient pour protéger et améliorer l’un des symboles et l’une des richesses les plus emblématiques de la province.

 

La vie du majestueux thuya géant ou cèdre de l’Ouest et l’histoire de la Colombie-Britannique sont intimement liées depuis que les humains fréquentent la côte Ouest, y pêchent et y exploitent les forêts. De son nom latin arborvitæ – l’arbre de vie – le thuya géant est à la fois l’arbre emblématique de la Colombie-Britannique et une industrie annuelle d’un milliard de dollars.

L’industrie aura tout un défi à relever lorsqu’elle passera des forêts anciennes dont certains arbres ont plus de 250 ans aux forêts de deuxième peuplement, plus récentes, qui se sont développées par suite d’activités humaines comme l’exploitation forestière ou de perturbations naturelles comme les feux de forêt. En raison de leur taille et de leur âge, les forêts de deuxième peuplement sont moins productives que les forêts anciennes et produisent moins de bois, moins durable.

La santé des forêts de thuyas géants peut aussi être minée par les changements du nombre et du type d’insectes ravageurs causés par les changements climatiques.

« Cette recherche fera réaliser de multiples économies à l’industrie, entre autres une diminution des coûts de l’aménagement forestier, une augmentation des profits de la récolte de bon bois de forêts saines 30 ans plus tôt qu’avec les méthodes traditionnelles, et une augmentation des profits des ventes de semences à d’autres entreprises. »

– John H. Russell, Ph. D., chercheur en génétique forestière, Direction de l’amélioration des arbres, ministère des Forêts, des Terres et de l’Exploitation des ressources naturelles de la Colombie-Britannique

La modélisation a montré qu’avec le réchauffement climatique, les populations actuelles d’insectes ravageurs augmenteront dans certains habitats, entraînant un taux de mortalité considérable et la perte de peuplements et de bois utilisables.

Les stratégies traditionnelles de sélection du thuya géant peuvent mettre des décennies à produire les caractères souhaités de durabilité ligneuse propres aux arbres de vieux peuplements. Joerg Bohlmann, Ph. D., de l’Université de la Colombie-Britannique collabore avec John H. Russell, Ph. D., du ministère des Forêts, des Terres et de l’Exploitation des ressources naturelles de la Colombie-Britannique à l’utilisation de la sélection génomique pour réduire de 30 ans la durée de la croissance. La sélection génomique accélérera la croissance de populations d’arbres résistant à de multiples insectes ravageurs et réduira la nécessité du phénotypage coûteux et chronophage (qui comprend l’observation des caracté-ristiques d’un organisme à la suite de l’interaction de ses gènes avec l’environnement). Comme des producteurs clés de ce secteur d’activité et les utilisateurs de ces arbres participent activement au projet, le transfert technologique et la commercialisation se feront sans heurts.

Le projet financé par Génome Canada, intitulé Amélioration de la durabilité et de la résistance des cèdres (CEDaR) : pérennité du secteur forestier des thuyas géants, produira une nouvelle génération de thuyas géants qui posséderont les caractères de grande valeur des arbres des forêts anciennes, résisteront mieux aux agents pathogènes et à la faune qui se nourrit des feuilles, des pousses et des fruits des arbres et seront mieux adaptés aux climats futurs.

Le projet sur la pérennité des thuyas géants a obtenu un financement de 2,2 millions de dollars dans le cadre du Programme de partenariats pour les applications de la génomique (PPAG) de Génome Canada et bénéficie d’un cofinancement de Genome British Columbia et d’autres. Le PPAG associe des chercheurs universitaires aux secteurs public et privé pour promouvoir les solutions fondées sur la génomique qui résolvent des problèmes ou permettent de saisir des possibilités tangibles. On s’attend à ce que les projets aient d’importantes répercussions économiques et sociales à court terme et qu’ils stimulent l’innovation, la commercialisation et la croissance au Canada.

Faits rapides

Relations avec les médias

Nicola Katz
Directrice, Communications
Génome Canada
Cell. : 613-297-0267
nkatz@genomecanada.ca

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