Un nouveau projet financé par le Programme de partenariats pour les applications de la génomique (PPAG) mobilisera le pouvoir de la génomique pour élargir la production coquillière à forte teneur en protéines, afin de promouvoir des pêches durables et de lutter contre l’insécurité
Annoncé en décembre 2023, un nouvel investissement de 41 millions de dollars servira à financer la toute dernière série de projets du PPAG, ce qui permettra de réaliser des projets de recherche-développement (R-D) à des stades avancés pour résoudre des difficultés et saisir des possibilités bien réelles, notamment un investissement de 3,5 millions de dollars dans des pêches durables.
UN NOUVEAU PROJET POUR LUTTER CONTRE L’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE AU CANADA
Programme de génomique de la moule triploïde
Une équipe dirigée par Ramon Filgueira, Ph. D. (Dalhousie University) et Tiago Hori, Ph. D. (Atlantic Aqua Farms) augmentera la mytiliculture pour remplacer les sources non durables de protéines pour la consommation humaine. L’aquaculture est une option viable pour améliorer la production de sources durables de protéines, étant donné que ses émissions mondiales moyennes sont environ dix fois plus faibles que celles de la production bovine. Les outils basés sur la génomique rehausseront le leadership canadien en aquaculture, réduiront les émissions de gaz à effet de serre et renforceront la sécurité alimentaire au pays.
À propos du PPAG
Le Programme de partenariats pour les applications de la génomique (PPAG) finance des projets de recherche réalisés en partenariat avec l’industrie pour résoudre des problèmes concrets. Conçu pour accélérer les répercussions sociales et économiques de la génomique, le PPAG ouvre la voie à la recherche, à l’innovation et à l’application pour prospérer de manière concertée. Les projets de PPAG s’attaquent à des problèmes et saisissent des possibilités concrètes par une collaboration accrue entre les chercheurs en génomique et les utilisateurs de leurs travaux. Ils visent à stimuler les investissements des secteurs public et privé dans les technologies canadiennes de la génomique, à faire avancer ces technologies aux derniers stades de leur mise au point et à faire progresser l’adoption de ces dernières par les récepteurs.