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Lutter contre les ravageurs

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De nouveaux outils génomiques de détection protégeront les forêts et les exploitations agricoles canadiennes des insectes ravageurs et des agents pathogènes destructeurs.

Le professeur en foresterie de l’Université de la Colombie-Britannique, M. Richard Hamelin, et ses partenaires de l’Agence canadienne d’inspection des aliments ont dressé une liste des 50 insectes ravageurs et agents pathogènes « les plus indésirables » qui pourraient causer un désastre écologique et financier s’ils infestaient les forêts et les exploitations agricoles de notre pays.

Les espèces étrangères causent des pertes annuelles d’environ deux milliards de dollars dans les secteurs canadiens de la foresterie et de l’agriculture, mais il peut falloir des jours, voire des semaines, pour identifier les envahisseurs qui posent problème aux points d’entrée. Des espèces sans caractéristique morphologique, par exemple les champignons microscopiques, doivent être cultivées sur des boîtes de Petri pour déterminer si elles constituent une menace. Certaines espèces ne deviennent virulentes que si elles se trouvent à l’intérieur d’un hôte.

De nouveaux outils de biosurveillance prédictive permettent aux techniciens de laboratoire de vérifier rapidement et avec exactitude si un agent pathogène causera du tort; pour ce faire, il leur faut amplifier et analyser l’ADN d’une seule cellule, un progrès qui aidera à maintenir la santé et la productivité des forêts et des exploitations agricoles canadiennes dans une ère de changements climatiques et de commerce international accru.

« La clé de réussite de toute intervention est une action hâtive, dit M. Hamelin, qui a mis à profit une recherche financée précédemment par Génome Canada sur des tests diagnostiques basés sur l’ADN et le séquençage d’agents pathogènes forestiers dans le cadre d’un projet du PPAG (Programme des partenariats pour les applications de la génomique) d’une durée de trois ans et qui transfère la technologie du laboratoire au contexte réel. « Une fois le génie sorti de la bouteille, il est très difficile de l’y faire retourner. »

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Relations avec les médias

Nicola Katz
Directrice, Communications
Génome Canada
Cell. : 613-297-0267
nkatz@genomecanada.ca

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