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Appariement prospectif des épitopes pour les greffés du rein en Colombie-Britannique : un banc d’essai pour la mise en œuvre à l’échelle nationale
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- Paul Keown, Ph. D. (University of British Columbia), Robert Liwski, Ph. D. (Société canadienne du sang),
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
Près d’un million de Canadiens souffrent d’une maladie évolutive d’un organe vital entraînant une incapacité prématurée et la mort. Les soins complexes dont ces patients ont besoin constituent l’un des défis de santé les plus exigeants, le fardeau économique dépassant dix milliards de dollars par année. Les récentes avancées médicales en matière de greffe de cellules et d’organes ont permis de prolonger la vie et d’améliorer l’état de santé de nombreux patients. Cependant, une greffe reste une procédure à haut risque et à coût élevé, et sur les 5 000 patients par année qui reçoivent une nouvelle greffe, la plupart des greffons échouent prématurément.
En collaboration avec la Société canadienne du sang, le coordonnateur national des services de transplantation et les chercheurs du projet proposent une solution génomique visionnaire qui met en œuvre un programme axé sur les épitopes, le premier au monde, qui permet de mieux apparier les donneurs et les receveurs pour les greffes de rein. Utilisant la Colombie-Britannique comme rampe de lancement, le projet s’appuie sur des travaux antérieurs financés par Génome Canada qui explorent le rôle du rejet médié par anticorps dans l’échec de la greffe et les principaux épitopes (la partie d’une molécule d’antigène que notre système immunitaire reconnaît) sur les molécules d’antigène leucocytaire humain du donneur qui en sont responsables. La solution technologique proposée réduira le risque de rejet d’organe chez les patients, minimisera l’immunosuppression toxique et éliminera la nécessité d’un traitement immunosuppresseur à vie. S’il est étendu à l’ensemble du Canada, le projet devrait raisonnablement permettre de réaliser des économies de 100 millions de dollars en évitant les hospitalisations, la perte prématurée du greffon et les décès.