Résultat

M^me Christine Baes, Ph. D., de l’Université de Guelph, et Ben Wood d’Hybrid Turkeys collaboreront dans un projet visant à adapter et à appliquer des outils génomiques mis au point pour d’autres espèces de cheptel vif afin d’améliorer la santé, le bien-être et la productivité des dindes canadiennes. La société mère d’Hybrid Turkeys, Hendrix Genetics, a déjà amélioré la sélection génomique des poules pondeuses et des porcs et se servira des outils qu’elle a mis au point pour améliorer l’efficacité de l’alimentation, le poids, le rendement, la production d’œufs et la vigueur des dindes élevées à des fins commerciales. Il en résultera des gains économiques pour l’industrie canadienne de la dinde de quelque 39 millions de dollars au cours des cinq prochaines années. L’environnement en retirera également des bienfaits parce que l’alimentation sera plus efficace et que la production de gaz à effet de serre et de crottin diminuera.

Hybrid Turkeys fait partie d’Hendrix Genetics, une entreprise de sélection multi-espèces dont les activités principales sont concentrées sur les poules pondeuses, les dindes, les porcs, l’aquaculture et la volaille traditionnelle. Le siège social de la R-D est situé à Kitchener, en Ontario. En recourant à une sélection génomique de pointe, le Canada assurera son rôle de fournisseur de matériel génétique pour les dindes dans le monde. En évaluant avec plus d’exactitude le potentiel génétique de candidats à la sélection, le taux de gain génétique pourrait passer de 15 à 60 %, selon le caractère choisi. Ces améliorations seront utiles dans toute la chaîne de production, depuis les sélectionneurs et les agriculteurs jusqu’aux consommateurs, en passant par les transformateurs de dindes.