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Arrêter tôt les maladies entériques (Sentinelle)
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- Lawrence Goodridge,
- University of Guelph
- Roger Levesque,
- Université Laval
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
Au Canada, la consommation d’aliments contaminés entraîne chaque année 4 millions de maladies, 14 150 hospitalisations et 323 décès. Avec une charge économique annuelle estimée à environ 4 milliards de dollars, un grand obstacle à la détection des aliments contaminés est le fait que les méthodes de surveillance actuelles reposent sur les gens malades qui demandent une aide médicale. L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), en partenariat avec l’Université de Guelph et l’Université Laval, vise à élaborer une nouvelle approche intégrée pour améliorer la détection des éclosions d’origine alimentaire, en commençant par la détection métagénomique des agents pathogènes d’origine alimentaire dans les eaux d’égout brutes dans des sites de surveillance géographiquement localisés (Québec, Guelph, Winnipeg), et la surveillance des médias sociaux pour détecter les mots-clés associés aux maladies entériques. Les outils, méthodes et ensembles de données générés par ce projet seront traduits pour une utilisation opérationnelle en aval dans le réseau des programmes canadiens de surveillance des agents pathogènes d’origine alimentaire grâce à des collaborations entre l’ASPC et ses partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux. La mise en œuvre devrait permettre de réduire le nombre de maladies et d’hospitalisations et de réaliser des économies grâce à une diminution des rappels de produits alimentaires au moyen d’une détection plus rapide des éclosions. L’un des principaux avantages de cette approche flexible omique et de surveillance des médias sociaux est qu’elle peut être adaptée pour la détection rapide d’autres agents pathogènes. Cette approche sera immédiatement utilisée pour surveiller les niveaux de SRAS-Cov-2 (la COVID-19) dans les eaux usées, comme indicateur précoce de l’évolution du nombre de cas avant la manifestation clinique.