Biocapteurs cellulaires pour le dépistage rapide des attractifs pour insectes

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Concours 2015: Innovation de rupture en génomique

Centre(s) de génomique

GE3LS

No

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2016-2017

Description du projet

Projet de Phase 1

La foresterie et l’agriculture sont des secteurs clés de l’activité économique au Canada et représentent près de 8 % du PIB. Les insectes ravageurs menacent continuellement la vitalité de ces secteurs en raison des vastes éclosions et de l’afflux constant de nouvelles espèces causé par les transports commerciaux d’outre-mer ou des États-Unis. Malheureusement, le rythme auquel de nouveaux outils de surveillance et d’atténuation peuvent être mis au point pour contrer ces ravageurs ne suffit pas. La génomique, en particulier la génomique fonctionnelle, promet depuis longtemps d’offrir de nouvelles solutions aux problèmes récurrents et nouveaux des ravageurs.

Peter J. Krell, Ph. D., de l’Université de Guelph, en collaboration avec MM. Daniel Doucet, Ph. D., et Jeremy Allison, Ph. D. (RNCan), dirige une équipe qui utilise la génomique fonctionnelle pour appuyer la création de systèmes de surveillance et d’atténuation très sensibles qui cibleront les insectes. L’équipe caractérisera une famille de gènes des insectes appelée récepteurs olfactifs (RO). Les RO sont des protéines qui lient des molécules odorantes volatiles qui pourraient être utilisées dans les programmes de surveillance et de gestion des insectes. L’innovation consiste en une lignée cellulaire d’insectes créée pour exprimer les gènes des RO. De plus, la lignée cellulaire code un gène rapporteur fluorescent qui réagit à l’activation des RO par les odeurs. Ces deux caractéristiques permettent de dépister les RO de nombreux insectes et d’identifier des centaines de composés odorants volatils qui n’ont pas encore été décrits.

Cette innovation devrait non seulement transformer la discipline de la génomique fonctionnelle, mais également le domaine de la gestion des ravageurs. Cette dernière, qui engendre des coûts énormes (on prévoit notamment qu’il faudra consacrer 890 millions de dollars à la lutte contre l’agrile du frêne), serait beaucoup plus réalisable et rapide. Donc, tant en principe qu’en pratique, cette innovation de rupture contribuerait à préserver la position du Canada en tant qu’exportateur important de produits forestiers et agricoles et à mettre au point des outils sensibles de surveillance des insectes.

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