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Créer une valeur pour les aliments génétiquement modifiés axée sur le consommateur : explorer les attitudes des consommateurs et leur volonté de payer
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- D. Zhang,
- Université de la Saskatchewan
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
Les aliments génétiquement modifiés (GM) sont un élément essentiel de la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale, pourtant, même s’il n’y a pas de preuves scientifiques que les aliments GM sont moins sûrs que les aliments traditionnels, leur utilisation continue de susciter beaucoup de controverse. Les recherches préliminaires menées par D. Zhang, Ph. D., de l’Université de la Saskatchewan donnent à penser qu’une partie du problème vient du fait que l’industrie de la biotechnologie agricole s’est beaucoup trop concentrée sur l’innovation technologique, négligeant l’importance de comprendre les besoins des consommateurs. Les cultures GM de deuxième génération, toutefois au lieu d’être axées sur les avantages pour le producteur, tels qu’un rendement amélioré ou la résistance aux ravageurs, sont axées sur la création d’avantages pour les consommateurs, par exemple une meilleure nutrition, un meilleur goût et la durabilité environnementale.
La présente étude, une suite aux travaux de M. Zhang, examine comment les consommateurs canadiens acquièrent leurs attitudes à l’égard des aliments GM et comment ces attitudes pourraient changer si ces aliments étaient présentés du point de vue des améliorations pour les consommateurs. Cette étude examinera également la volonté des consommateurs d’accepter ces aliments GM de deuxième génération et de payer plus cher pour ces produits. Une volonté manifeste de payer plus cher des aliments GM de deuxième génération pourrait encourager les entreprises de biotechnologie agricole à porter leur attention sur les consommateurs plutôt que les producteurs, ce qui pourrait influencer favorablement l’industrie, le secteur agricole en général et le public.
L’étude aidera à mieux comprendre non pas les attitudes des consommateurs, qui ont beaucoup été étudiées, mais la façon dont ces attitudes ont été formées et dans quelles circonstances elles peuvent changer. Le chercheur utilisera une combinaison de données qualitatives et quantitatives pour mettre au jour les types de caractéristiques que recherchent les consommateurs et pour lesquelles ils sont prêts à payer, dont retirer plus de valeur des investissements publics et privés dans les nouvelles cultures et les nouveaux produits.