Épreuve dérivée de la génomique pour la détermination rapide de la viabilité des oocytes d’Eimeria spp : Améliorer la prise en charge de la coccidiose dans l’industrie avicole 

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Programme de partenariats pour les priorités régionales (P3R)

Centre(s) de génomique

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2019-2020

Description du projet

La coccidiose, une maladie causée par des parasites du genre Eimeria, est la principale maladie à agent pathogène touchant l’industrie avicole, les coûts associés atteignant plus de trois milliards de dollars américains par an. L’administration de vaccins vivants peut permettre de maîtriser la coccidiose, mais la mise en œuvre d’une telle mesure peut s’avérer difficile. Ce type de vaccination repose sur l’utilisation de parasites infectieux vivants pour causer une infection subclinique spontanément résolutive qui stimule le développement d’une immunité protectrice robuste. L’exactitude de la dose est essentielle à la réussite de la vaccination; l’administration d’un trop grand nombre de parasites infectieux aura un impact négatif sur la santé des oiseaux, tandis que l’administration d’un trop petit nombre ne stimulera pas une immunité protectrice. L’efficacité des vaccins n’est pas statique et dépend de nombreuses variables. Chaque lot de vaccins doit être mis à l’essai sur des animaux vivants afin de confirmer l’infectiosité et la dose correcte. Les essais sur les infections prennent beaucoup de temps, coûtent cher et ne sont, au mieux, que semi-quantitatifs. Nous avons évalué une épreuve prototype qui permet une évaluation rapide de la viabilité des parasites (c.-à-d. de l’efficacité du vaccin) fondée sur la mesure de l’activité moléculaire réelle de ces parasites. Nous avons mis au point un protocole permettant de mesurer les biomolécules produites par les parasites présents dans les vaccins lors de l’exposition à des stimuli particuliers et nous avons montré que l’abondance de ces cibles particulières reflète la viabilité réelle des parasites. Les travaux en cours visent à améliorer la précision de l’épreuve en déterminant des cibles biomoléculaires optimisées et à rationaliser l’épreuve pour en faciliter l’utilisation. D’autres travaux appuyant la mise au point d’épreuves amélioreront encore l’accessibilité et la faisabilité de la vaccination en permettant le développement d’outils moléculaires normalisés pour l’identification rapide des espèces et souches parasitaires (utiles pour cerner les raisons de l’échec de la vaccination) et en prolongeant la durée de conservation des vaccins entreposés. Notre épreuve de viabilité optimisée permettra de mesurer précisément la viabilité des agents contenus dans les vaccins vivants contre la coccidiose, et ce, en quelques heures (au lieu des 10 jours ou plus requis dans les essais standards sur les infections). Cette découverte, combinée aux outils moléculaires susmentionnés que nous développons à l’appui de l’épreuve, améliorera grandement l’efficacité et l’accessibilité des vaccins contre la coccidiose. Cela maximisera l’efficacité de la production, les bénéfices des agriculteurs et la durabilité de cette industrie alimentaire d’importance mondiale, tout en réduisant au minimum l’impact sur l’environnement. L’amélioration de l’efficacité des vaccins contre la coccidiose réduira l’utilisation de médicaments antimicrobiens en agriculture, une étape importante vers la prévention de l’apparition d’une résistance aux antimicrobiens, la protection de la biodiversité et la réponse à la demande des consommateurs ontariens pour des produits agricoles sans antibiotiques.

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