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Étude sur l’assouplissement des restrictions liées au SRAS‐CoV‐2 en Colombie-Britannique (SAfER BC)
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- Simon Pimstone,
- University of British Columbia
- Mel Krajden,
- BC Centre for Disease Control
- Josef Penninger,
- University of British Columbia
- Tania Bubela,
- Simon Fraser University
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
L’étude proposée sur l’assouplissement des restrictions liées au SRAS‐CoV‐2 en Colombie-Britannique (SARS‐CoV‐2 Study of Eased Restrictions in British Columbia [étude SAfER BC]) est la première étude au Canada à étudier l’impact du SRAS‐CoV‐2 chez les employés et les étudiants dans le milieu de travail, et surtout, à évaluer également l’impact de l’assouplissement des restrictions dans le milieu de travail. Il s’agit d’une étude longitudinale à grande échelle portant sur 1 500 employés et étudiants du secteur des sciences de la vie, qui représente un segment important de l’économie de la Colombie-Britannique. L’étude est conçue pour recueillir des données PCR (réaction en chaîne de la polymérase moléculaire) et des données sérologiques longitudinales, ainsi que des données sur la recherche de contacts et les symptômes cliniques d’un grand nombre d’employés et d’étudiants dans de nombreuses organisations, y compris dans le secteur privé et dans des établissements publics d’enseignement postsecondaire. L’étude fournira un ensemble de données unique qui permettra de déterminer l’impact de la COVID-19 en milieu de travail. La nature longitudinale et observationnelle de l’étude SAfER BC fera en sorte que les données seront recueillies en temps réel et feront l’objet de rapports à intervalles trimestriels réguliers. Selon les taux actuels d’infection en Colombie-Britannique, nous estimons et ciblons 100 cas positifs de SRAS‐CoV‐2 dans la cohorte sur une période de 12 mois, ce qui représente environ six pour cent de tous les participants. Une analyse intérimaire à six mois (au plus tard le 31 décembre 2020) permettra d’augmenter la taille de la cohorte afin de s’assurer qu’on puisse recueillir et étudier 100 cas positifs. Étant donné que l’étude proposée est plus qualitative, le nombre absolu de cas positifs est moins important pour le résultat de l’étude. Dans une grande mesure, cette étude consistera à étudier les plateformes qui interagissent entre les systèmes publics et privés, et nous croyons que cela servira comme modèle pour l’avenir. L’étude évaluera également la mise en œuvre des lignes directrices et des mesures en lieu de travail par rapport à la COVID-19, ainsi que la santé psychosociale des employés et des étudiants en Colombie-Britannique, des facteurs qui ne dépendent aucunement du nombre absolu de cas dans l’étude. L’étude SAfER BC fournira également une perspective longitudinale unique des cas de SRAS-CoV-2 et de séroconversion en Colombie-Britannique, en plus de soutenir l’analyse génomique et protéomique des génomes viraux et des protéomes de l’hôte afin de mieux comprendre les facteurs importants qui contribuent à l’origine virale et à l’immunité de l’hôte. Au fur et à mesure qu’on lèvera les restrictions de voyage et que les employés et les étudiants participant à l’étude voyageront à l’intérieur et à l’extérieur de la Colombie-Britannique, nous comprendrons mieux la transmission virale liée aux voyages dans notre province et l’impact des restrictions de voyage sur nos lieux de travail. L’étude SAfER BC ne sera pas nécessairement représentative de tous les secteurs, mais cette étude longitudinale portant sur une large cohorte bien contrôlée d’employés et d’étudiants fournira à la fois des connaissances uniques sur le lieu de travail ainsi qu’un modèle testé sur lequel s’appuyer pour réaliser des études similaires dans d’autres secteurs ou dans d’autres provinces canadiennes, ou pour d’autres maladies. Bien que ce soit une bonne chose du point de vue de la santé publique, l’un des principaux risques du projet d’étude SAfER BC est la faible incidence potentielle de la COVID-19 dans cette cohorte en raison de restrictions efficaces du gouvernement provincial. Nous avons pris en compte ce risque, et l’avons atténué de trois manières. Tout d’abord, une analyse intermédiaire au bout de six mois permettra d’augmenter la taille de la cohorte si nécessaire. Deuxièmement, le comité directeur aura pour mandat d’étendre le protocole à d’autres secteurs. Ces secteurs pourraient inclure des communautés qui présentent des risques plus élevés, comme les établissements de soins de longue durée ou les entreprises des secteurs de transformation ou d’emballage des aliments. Troisièmement, même si l’incidence de l’infection est faible, nous recueillerons des ensembles de données clés qui pourront servir de modèles ou de gabarits pour l’avenir. Par exemple, la plateforme numérique utilisée pour saisir les symptômes des employés ou pour faire un suivi des contacts sera importante pour les prochains exercices de planification en cas de pandémie. Les données psychosociales sur les perceptions des employés et des étudiants seront importantes pour optimiser la santé au travail. La mise en œuvre du protocole de l’étude SAfER BC sera en soi un test unique d’un partenariat entre les systèmes public et privé, un partenariat qui sera nécessaire pour résoudre les problèmes de santé et les défis économiques des sociétés.