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Gestion de la corrosion microbienne dans la production pétrolière extracôtière et continentale au Canada
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- Lisa Gieg,
- Université de Calgary
- John Wolodko,
- Université de l'Alberta
- Faisal Khan,
- Université Mémorial de Terre Neuve
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
Les constructions humaines peuvent se désintégrer. La corrosion détruit les infrastructures, lentement, mais inexorablement. Selon les estimations, la corrosion coûte de trois à sept milliards de dollars US par année à l’industrie pétrolière et gazière; la corrosion attribuable à l’activité microbienne ou corrosion influencée par les microorganismes (CIMO) en représente au moins 20 %. On ne sait pas très bien comment la CIMO se produit, surtout parce qu’on ne surveille environ qu’un pour cent de certains groupes microbiens et que les chercheurs ont eu tendance à étudier la corrosion dans des disciplines isolées, sans intégrer leurs résultats.
La génomique permet de mieux comprendre et d’examiner de façon plus globale les processus de CIMO dans diverses disciplines, ce qui mènera à une connaissance plus approfondie et à une meilleure gestion du CIMO dans l’industrie pétrolière et gazière. Lisa Gieg, Ph. D., de l’Université de Calgary, John Wolodko, Ph. D., de l’Université de l’Alberta et Faisal Khan, Ph. D., de l’Université Memorial, dirigent une équipe de chercheurs spécialisés en génomique, en électrochimie, en modélisation de la dégradation, en évaluation des risques, en gestion et en applications pratiques pour acquérir des connaissances sur la CIMO qui mèneront à la conception d’appareils et d’essais, à des modèles de dégradation et de risques, de même qu’à des stratégies de gestion et des modèles qui montreront comment, où et pourquoi la CIMO survient et comment le mieux l’atténuer.
En intégrant ces résultats attendus en cadres et en normes de gestion de la corrosion, leur utilisation se répandra, ce qui mènera à une diminution des déversements d’hydrocarbures (en contribuant à réduire au minimum les fuites des pipelines, par exemple) et à une meilleure intégrité des biens, sécurité des travailleurs et conformité aux normes environnementales. Il s’en suivra aussi une prolongation de la vie productive de l’infrastructure pétrolière et gazière, ce qui réduira les frais d’exploitation et permettra des économies potentielles pour les immobilisations de quelque 300 à 500 millions de dollars, soit 10 %.
Translating genomics-based technologies into existing corrosion management frameworks that address related safety, environmental, and regulatory issues will comprise the GE3LS research component of the project, as this represents a major gap in the petroleum industry.