Gestion intégrée des agents pathogènes de co-infection dans le saumon atlantique

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Programme de partenariats pour les applications de la génomique

Centre(s) de génomique

GE3LS

No

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2016-2017

Description du projet

L’aquaculture joue un rôle important dans l’économie canadienne et représente 14 % de la production canadienne dans le secteur des pêches et 33 % de sa valeur. En salmoniculture, il n’est pas rare que le poisson soit infecté par divers agents pathogènes, dont les poux du poisson, des bactéries et des virus. Ces infections peuvent causer de lourdes pertes économiques aux aquaculteurs et au secteur dans son ensemble.

L’équipe scientifique, dirigée par Matthew Rise, Ph. D., de l’Université Memorial de Terre-Neuve, Richard Taylor, Ph. D., du Cargill Innovation Centre, et Mark Fast, Ph. D., de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, utilise les outils de la génomique fonctionnelle pour identifier des biomarqueurs de co-infection (c.-à-d. des gènes qui réagissent à cette dernière). EWOS/Cargill Innovation Centre utilisera ces données pour mettre au point des régimes thérapeutiques qui réduiront la maladie et la mortalité chez les saumons en raison des co-infections. Le projet fait fond sur des travaux réalisés précédemment par les partenaires sur des agents pathogènes individuels et financés par le Programme de partenariats pour les applications de la génomique de Génome Canada.

Le système intégré de gestion des agents pathogènes produit par ces travaux de recherche profitera à toute la salmoniculture canadienne. Son adoption et son application pourraient réduire les pertes engendrées par les co-infections de quelque 20 % en général et de 50 % dans le cas de certaines maladies. Ces changements pourraient faire réaliser des économies pouvant atteindre 57 millions de dollars par année pour l’industrie canadienne de l’aquaculture. La diminution des maladies améliorera aussi l’acceptation par les consommateurs des produits de la salmoniculture, réduira le recours à des traitements chimiques et atténuera grandement le risque de transmission des agents pathogènes aux populations de saumon sauvage.

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