Résultat

La biologie synthétique a pour objet de concevoir et de fabriquer des systèmes vivants ou de reconfigurer des systèmes biologiques existants. Même s’il s’agit d’un nouveau domaine qui pourrait être captivant, il est aussi un sujet de « biohype ». La création d’organismes synthétiques, inexistants dans la nature, par exemple, a donné lieu à des débats sur le bioterrorisme, l’idée de se « prendre pour Dieu » et les risques inconnus pour la santé humaine et l’environnement.

La communication sur la biologie synthétique, ses avantages et ses risques sera indispensable à l’évolution éthique de ce domaine et à l’opinion qu’en ont les gens. Actuellement, toutefois, la couverture médiatique exagère à la fois ses risques et ses avantages, ce qui fait à la fois naître des attentes irréalistes et déclencher la peur du public.

David Secko, Ph. D., de l’Université Concordia adopte une approche interdisciplinaire au défi à relever de communiquer avec efficacité et inclusivité la biologie synthétique. Il réunit des scientifiques, des journalistes et des membres du public pour bâtir avec eux un modèle qui améliorera les pratiques de communication sur la biologie synthétique. Le projet s’appuie sur la volonté manifeste des spécialistes de la biologie synthétique d’examiner les répercussions éthiques et sociales de leurs travaux et sur la présence à l’Université Concordia du Centre de la biologie synthétique appliquée récemment créé.

Le projet contribuera à des discussions importantes sur l’amélioration du journalisme scientifique en créant de nouveaux modèles de communication des questions scientifiques et technologiques controversées et en publiant une information scientifique crédible et digne de confiance.