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La génomique microbienne pour contrer les risques de l’exploration pétrolière et gazière au large des côtes de la Nouvelle-Écosse

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Programme de partenariats pour les applications de la génomique

Centre(s) de génomique

GE3LS

No

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2016-2017

Description du projet

L’industrie pétrolière du Canada atlantique influence considérablement l’économie de la région. Depuis 1995, elle a généré des investissements de 37 milliards de dollars et créé plus de 12 000 emplois directs. Le forage au large des côtes coûte cher toutefois. Pour soutenir la capacité de la Nouvelle-Écosse d’attirer des investissements, il faut tout un arsenal d’outils qui aideront à contrer les risques de l’exploration. Ce projet propose la génomique microbienne comme l’un de ces outils.

En termes simples, certaines bactéries prolifèrent sur les hydrocarbures et se trouvent autour des suintements – là où le pétrole affleure naturellement sur le fond marin. Ces bactéries peuvent indiquer la présence de pétrole sous la surface.

L’équipe de M. Hubert, Ph. D., mettra au point de nouveaux outils génomiques qui serviront à identifier les bactéries aérobies, anaérobies et thermophiles associées aux suintements. Adam MacDonald dirigera la collecte des carottes de sondage, l’analyse géochimique et l’intégration des résultats pour mieux comprendre les caractéristiques et les origines du pétrole. Cette avancée ajoute une couche de données précieuse aux données géologiques traditionnelles dont on se sert pour contrer les risques de l’exploration au large des côtes.

L’équipe de projet se concentrera initialement sur les parties sud-ouest et centre du talus néo-écossais et passera ensuite à d’autres secteurs au large des côtes de la Nouvelle-Écosse. Les résultats ajouteront aux connaissances sur les ressources pétrolières au large des côtes, acquises grâce au projet initial Play Fairway Analysis mené par le ministère néo-écossais de l’Énergie en 2011. Cette initiative a contribué à attirer plus de deux milliards de dollars en nouveaux engagements d’exploration.

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