La génomique pour accroître l’efficacité des aliments pour animaux et réduire les émissions de méthane : un nouvel objectif prometteur pour l’industrie laitière canadienne

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Concours 2014 : Projets de recherche appliquée à grande échelle – La génomique pour nourrir l’avenir

Centre(s) de génomique

GE3LS

No

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2015-2016

Description du projet

L’industrie laitière canadienne ajoute annuellement 16,2 milliards de dollars au PIB du Canada (chiffres de 2011). Selon les prévisions, ce chiffre augmentera, à mesure que la demande internationale de produits laitiers s’accroîtra au cours des prochaines années en raison du nombre grandissant de classes moyennes dans les nouvelles économies, de la demande de protéines du lait de haute qualité dans les pays en développement et de l’expansion de la population mondiale en général. Ce chiffre peut aussi augmenter (d’environ 100 millions de dollars par année) si l’on améliore deux caractéristiques clés des bovins laitiers : leur capacité de valoriser les aliments pour accroître la production de lait et une réduction de leurs émissions de méthane (le méthane étant un gaz à effet de serre puissant).

Les MM. Filippo Miglior de l’Université de Guelph et Paul Stothard de l’Université de l’Alberta dirigent une équipe qui utilisera les méthodes génomiques pour sélectionner les bovins aux caractéristiques génétiques nécessaires pour une meilleure valorisation des aliments et une réduction des émissions de méthane. Jusqu’à maintenant, il a été à la fois difficile et coûteux de recueillir les données nécessaires pour cette sélection. Les toutes dernières méthodes génomiques offrent la possibilité de résoudre ces problèmes, de recueillir et d’évaluer les données pour effectuer la sélection.

Les résultats du projet aideront les exploitants de fermes laitières et l’industrie en général à élever des bovins qui posséderont ces deux caractéristiques importantes. Les agriculteurs économiseront (car les aliments pour animaux sont la plus grande dépense en production laitière), et la compétitivité internationale de l’industrie laitière canadienne s’améliorera. L’empreinte environnementale de l’industrie laitière diminuera aussi, en raison entre autres de la diminution des émissions de méthane, mais également parce que des animaux qui absorbent mieux les aliments produisent moins de fumier. La participation de plusieurs organismes industriels et de partenaires de recherche internationaux au projet rehaussera la vaste application des résultats du projet, ce qui profitera non seulement à l’industrie laitière.

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