Le projet CanPREVENT : application de technologies médicales de précision au Canada pour prévenir le rejet médié par anticorps et la perte précoce du rein greffé

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Aucun

GE3LS

Yes

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2017-2018

Description du projet

La greffe est le traitement privilégié pour les patients souffrant d’insuffisance rénale terminale, en raison d’un taux de survie supérieur, d’une meilleure qualité de vie et d’un coût inférieur pour le système de santé par rapport à la dialyse (< 20 000 $/an contre > 90 000 $). Toutefois, une forme aiguë de rejet (le rejet  médié par anticorps ou AMR) provoque la perte prématurée du greffon chez plus de 30 % des patients, soit 500 Canadiens par année, avec pour conséquence un retour à la dialyse et souvent, une mort précoce.

Dirigée par Paul Keown et Stirling Bryan de la University of British Columbia, Ruth Sapir-Pichhadze de l’Université McGill et Timothy Caulfield de la University of Alberta, l’équipe du projet – qui regroupe plus de 70 chercheurs et cliniciens de 22 universités du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Union européenne – fera appel aux technologies génomiques pour réduire le risque d’AMR. Elle pourra ainsi mieux apparier patients et donneurs, suivre avec précision la réponse immunitaire après la greffe pour mieux prédire l’AMR et prescrire des médications personnalisés pour prévenir le rejet, tout en évitant des infections ou un cancer. L’équipe impliquera des patients, des prestataires et les payeurs de soins de santé pour étudier les considérations juridiques, éthiques, sociétales et économiques de l’intégration de ces stratégies à la pratique clinique.

Les objectifs du programme de recherche sont de réduire la fréquence de l’AMR d’au moins 50 %, premièrement dans l’intérêt du patient et de ses proches, par l’amélioration du taux de survie et de la qualité de vie, l’allégement de la charge pour les soignants et les frais personnels en soins de santé; deuxièmement, pour alléger la charge sur le système de santé publique par la réduction du nombre de dialyses et de reprises de greffe; et troisièmement, pour améliorer la prise en charge par la société de maladies chroniques majeures en améliorant la productivité et en optimisant la gestion de l’insuffisance rénale chronique.

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