Home / Maintenir et garantir l’avenir des abeilles domestiques au Canada à l’aide des outils des sciences « omiques »
Maintenir et garantir l’avenir des abeilles domestiques au Canada à l’aide des outils des sciences « omiques »
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- Leonard Foster,
- Université de la Colombie-Britannique
- Amro Zayed,
- Université York
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
Les abeilles domestiques jouent un rôle indispensable dans l’agriculture canadienne. Elles produisent annuellement 75 millions de livres de miel et pollinisent de nombreuses cultures de fruits, de légumes, de noix et d’oléagineux comme le canola. Par ces activités, leur contribution annuelle à l’économie canadienne représente plus de 4,6 milliards de dollars.
Le taux élevé de disparition de colonies d’abeilles est particulièrement alarmant, compte tenu de ce rôle essentiel, et il représente une menace grave pour la productivité des entreprises agroalimentaires canadiennes et la sécurité alimentaire du pays. Les apiculteurs canadiens ont perdu plus du quart de leurs colonies tous les hivers depuis 2006-2007, et dans certaines provinces, les pertes sont encore plus considérables depuis quelques années. Le remplacement de ces pertes par l’achat de reinesabeilles à l’étranger, comme l’ont fait les apiculteurs, crée des risques d’importer de nouvelles maladies ou des souches envahissantes d’abeilles (les abeilles « meurtrières » des ÉtatsUnis, par exemple).
Leonard Foster de l’Université de la ColombieBritannique et Amro Zayed de l’Université York dirigent un projet dont l’objectif est d’assurer la protection et la durabilité de l’industrie apicole au Canada. L’équipe mettra au point des outils génomiques et protéomiques qui fourniront des marqueurs pour reproduire de manière sélective 12 caractéristiques importantes du point de vue économique. Les apiculteurs pourront ainsi reproduire, rapidement et économiquement, des colonies d’abeilles en santé, résistantes aux maladies, productives et mieux à même de survivre aux hivers canadiens rigoureux. Ces progrès permettront de réduire la nécessité d’importer des abeilles d’autres pays, mais ils ne l’élimineront pas complètement. Pour cette raison, l’équipe mettra également au point un test de dépistage exact et économique des abeilles à la génétique africanisée (abeilles « meurtrières »). Elle collaborera avec les apiculteurs et d’autres intervenants et utilisateurs finaux pour s’assurer que les apiculteurs auront accès à ses outils et les utiliseront d’ici la fin du projet. Ce projet aura des avantages économiques mesurables pour le Canada, y compris les apiculteurs et l’industrie agroalimentaire, de même que des retombées sociales pour le public canadien. Ces retombées sont évaluées entre 8 et 150 millions de dollars par année.