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Mise à l’échelle des cultures de bioaugmentation, élaboration de stratégies de mise en œuvre et outils de surveillance pour la bioremédiation anaérobie des benzènes et des alcoylbenzènes

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Les répercussions sociétales de la recherche en génomique

Centre(s) de génomique

GE3LS

No

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2015-2016

Description du projet

Les composés BTEX – benzène, toluène, éthylbenzène et xylènes – sont des éléments naturels du brut et du pétrole et sont utilisés dans la synthèse d’un large éventail de matériaux et de produits chimiques utiles. Ils sont également toxiques et le benzène, en particulier, est un agent carcinogène connu pour les humains. Les procédés d’extraction et de raffinage et le transport, de même que les fuites et les déversements accidentels font souvent en sorte que les composés BTEX polluent les eaux souterraines dans toutes les régions industrialisées de la planète.

Au Canada et ailleurs, la remédiation des sites contaminés est difficile et coûteuse. Lorsque cela est possible, les sols pollués sont excavés et traités ou éliminés ailleurs. Mme Elizabeth Edwards, Ph. D., de l’Université de Toronto, travaille en collaboration avec SiREM, un chef de file canadien de la bioremédiation, pour mettre à l’échelle et commercialiser des cultures anaérobies de bioaugmentation pour la remédiation in situ des BTEX. Ces cultures ont été mises au point dans le laboratoire de Mme Edwards où l’équipe de chercheurs s’est servi des connaissances génomiques pour identifier de nouvelles souches microbiennes qui éliminent les concentrations de benzène. La bioaugmentation ou l’injection de microbes spécifiques dans des sites contaminés pourrait grandement accélérer le taux de biodégradation, ce qui mènera au nettoyage des sites. On devrait savoir d’ici un à trois ans si ces cultures effectuent efficacement leur travail de biodégradation, ce qui permettra ensuite de commercialiser une méthode économique pour le nettoyage des sites contaminés par les BTEX.

S’il est fructueux, ce projet créera la première application commerciale de bioaugmentation pour la dégradation anaérobie des BTEX, ce qui permettra un nettoyage plus répandu des sites contaminés où les technologies actuelles ne sont pas possibles ou sont trop coûteuses. L’application permettra la remédiation des sols sur place, au lieu de les excaver et de les enlever. Il en découlera en outre des avantages économiques importants, car les évaluations prudentes du marché mondial de la remédiation le portaient à 1,5 milliard de dollars en 2009; ce marché dépasse probablement 10 milliards de dollars maintenant et il ne cesse de croître.

Visitez http://anaerobicbenzene.ca/ pour plus de renseignements.

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