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Pipeline de découvertes sur le « code postal » de l’ARN : de nouveaux outils pour le ciblage thérapeutique à l’échelle infracellulaire

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Concours 2017 : Innovation de rupture en génomique Passage des projets de la phase 1 à la phase 2

Centre(s) de génomique

GE3LS

No

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2000-2001

Description du projet

Le corps humain est composé de trillions de cellules qui jouent chacune un rôle dans le bon fonctionnement de l’organisme. Pour jouer leur rôle, les cellules doivent organiser leurs composants internes de façon très précise. Lorsque cette organisation est défectueuse, nous devenons vulnérables à différentes maladies, comme des troubles neuromusculaires ou le cancer.

La cellule dirige ses composants au bon endroit en se servant d’un système d’adressage complexe qui ressemble au système de codes postaux assurant l’acheminement de notre courrier vers la bonne destination. Les travaux d’Éric Lécuyer et de son équipe ont pour but d’améliorer notre compréhension du fonctionnement de ce système en mettant l’accent sur l’ARN. Au cours de la première phase du concours Innovation de rupture en génomique de Génome Canada, l’équipe a conçu des méthodes d’identification des « codes postaux » qui sont présents dans différents types de molécules d’ARN, ce qui aide au transport de l’ARN vers des endroits précis de la cellule. L’équipe prévoit maintenant utiliser ces codes postaux pour diriger des médicaments vers des destinations précises à l’intérieur des cellules. Le projet permettra d’obtenir un prototype exclusif de plateforme de découverte de codes postaux, une collection de codes postaux d’ARN brevetables qui permettra un meilleur ciblage des médicaments à base d’acide nucléique, des vaccins à base d’ARN et des systèmes d’édition de l’ARN, comme le système CRISPR.

En améliorant la distribution des molécules thérapeutiques à l’échelle infracellulaire, ce projet accélérera la mise au point de médicaments destinés au traitement de maladies aujourd’hui incurables, telles que la dystrophie myotonique de type 1. La valeur commerciale des technologies sera exploitée grâce à la création, en partenariat avec AmorChem, d’une entreprise dérivée établie à Montréal.

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