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Plateforme de micro-usine cellulaire pour la biosynthèse et la libération in vivo de produits naturels et d’anticorps synthétiques codés génétiquement

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Concours 2015: Innovation de rupture en génomique

Centre(s) de génomique

GE3LS

No

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2016-2017

Description du projet

Projet de Phase 1

Les antibiotiques, les médicaments et les agents biologiques sont essentiels pour lutter contre les maladies et les infections. Toutefois, leur fabrication, leur entreposage et leur acheminement aux patients sont coûteux. L’industrie agricole est aux prises avec les mêmes problèmes chez les animaux. En outre, les antibiotiques peuvent contaminer l’environnement, entraînant une résistance aux antibiotiques. Jusqu’à présent, ces problèmes étaient jugés comme étant une conséquence inévitable de la façon dont les médicaments sont fabriqués et administrés.

Michael Tyers de l’Université de Montréal, et Gerard Wright, de l’Université McMaster, proposent une approche novatrice au problème. Dans le cadre d’une initiative commune, leurs équipes respectives prévoient créer une micro-usine et un système de libération cellulaires qui permettront de surmonter les défis associés à l’emploi des médicaments et des antibiotiques, transformant de façon radicale la façon dont ceux-ci sont utilisés en santé humaine et en agriculture. Ils se sont donné pour objectif de concevoir une levure non toxique qui sera biocompatible avec le tractus gastro-intestinal. Cette levure sera en mesure de produire n’importe quel agent bioactif voulu, comme un anticorps de synthèse capable de neutraliser une toxine bactérienne, et comportera un interrupteur de sécurité intégré qui assurera son élimination rapide au moment voulu. L’introduction de la levure dans l’organisme du patient humain ou de l’animal engendrera la production de l’agent biologique, court-circuitant ainsi les étapes de fabrication au moyen de procédés chimiques, d’entreposage et d’acheminement au patient. L’agent biologique sera produit localement dans la micro-usine cellulaire, éliminant les coûts liés à la fabrication classique. La quantité d’antibiotique produite et libérée localement dans l’intestin sera beaucoup plus faible que la quantité généralement nécessaire pour le traitement par voie générale, ce qui contribuera à réduire la contamination environnementale à grande échelle.

La plateforme que Tyers et Wright s’apprêtent à mettre au point a le potentiel de transformer d’abord l’emploi des antibiotiques dans le traitement des infections gastro-intestinales courantes, puis de pratiquement tout médicament qui pourra être synthétisé par voie biologique et administré par l’intermédiaire du tractus gastro-intestinal.

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