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Pleurogene – Génomique du poisson plat : améliorer la culture commerciale du flétan et de la sole du Sénégal
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- Susan Douglas,
- Michael Reith,
- Joan Cerda Lugue,
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
La sole du Sénégal (Solea senegalensis) et le flétan (Hippoglossus hippoglossus) sont deux espèces de poisson plat desquels sont tirés des produits marchands de grande valeur et qui présentent un potentiel de production en aquaculture. Les difficultés de contrôle de la reproduction en captivité et la nutrition sousoptimale des larves sont actuellement les principales sources de problèmes qui nuisent à l’élevage de la sole du Sénégal en Espagne et dans d’autres pays d’Europe.
L’aquaculture du flétan est un peu plus avancée et on la pratique à l’échelle commerciale en Norvège, en Islande, en Écosse et au Canada, mais il faut encore l’améliorer, en particulier mieux déterminer le moment du frai, choisir des stocks de géniteurs supérieurs sur le plan génétique et améliorer la résistance aux maladies.
Nous mettrons à profit les techniques de la génomique et de la protéomique à grande échelle dans ce projet de recherche pour caractériser intégralement ces processus biologiques. Nous allons ainsi acquérir des connaissances qui permettront de surmonter les obstacles de production et de créer (dans le cas de la sole du Sénégal) ou de développer (dans le cas du flétan) des industries aquacoles dynamiques. Comme les deux espèces sont des poissons plats, ils sont des cousins sur le plan de l’évolution et, par conséquent, les séquences d’ADN et des protéines présenteront probablement des similarités. De plus, des cartographies des liens génétiques du flétan et de la sole du Sénégal seront créées pour faciliter la sélection de meilleurs stocks de géniteurs, à l’aide des marqueurs moléculaires.
Les données obtenues à la fin de toutes ces méthodes seront compilées en une plateforme de bioinformatique exhaustive, axée sur les domaines précédemment décrits, de façon à maximiser l’influence de ces études sur la production aquacole.
Des groupes de recherche scientifique de la station biologique de Pêches et Océans au Nouveau-Brunswick, de Scotian Halibut Ltd. de la Nouvelle-Écosse, d’Oryzon Genomics de Barcelone, de la Consejeria de Agricultura y Pesca de Andalucia, de la Universidad de Granada, du Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, de la Universidad de Cordoba et de la Universidad de Barcelona participent également au projet en tant que chercheurs principaux.