Résultat

Les nouvelles technologies et les innovations pourraient être des sources d’avantages qui favoriseront la prospérité et le bien-être du Canada. Les Canadiens ne font toutefois pas confiance aux pouvoirs publics, à l’industrie et aux experts pour bien gérer les risques technologiques. En même temps, il devient un impératif fondamental de la gouvernance démocratique d’inciter les diverses parties intéressées à participer à la prise de décisions sur la gestion des risques. Des cadres de gestion du risque socialement acceptables, fondés sur des données scientifiques, peuvent aider à déterminer, à définir et à atténuer les risques, ce qui renforcera le potentiel d’innovation du Canada.

Monica M. Gattinger, Ph. D., du projet @risque de l’Université d’Ottawa, dirige une équipe de chercheurs de 10 universités canadiennes et d’une université américaine. Les chercheurs examinent comment le mieux gérer le risque dans trois domaines stratégiques clés : la santé publique, la génomique et l’énergie. Dans les trois cas, il existe une grande divergence dans la façon dont les experts et le public perçoivent le risque et l’émergence rapide de nouvelles technologies rend encore plus importante la gestion des différences dans la définition des risques, la tolérance à ces derniers et leur perception.

@risque a pour objet de déterminer des cadres conceptuels et des mécanismes qui renforceront la capacité de gestion des risques du Canada, en particulier dans les domaines où les experts et le public divergent d’opinion, et les moyens à prendre pour intégrer divers points de vue au processus de gestion des risques. L’étude comparera les mesures de gestion des risques dans six domaines, dont le dépistage génétique des nouveau-nés et l’édition génétique pour les bovins laitiers, de même que l’utilisation des connaissances acquises pour évaluer comment mieux intégrer les valeurs publiques et les faits probants pertinents à la prise de décisions sur la gestion des risques.