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SoyaGen : améliorer le rendement et la résistance aux maladies du soya à maturité hâtive
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- François Belzile ,
- Université Laval
- Richard Bélanger,
- Université Laval
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
Le soya est une plante cultivée prometteuse pour les producteurs canadiens, occupant déjà le troisième rang des plantes de grande culture au Canada et générant plus de 2,5 milliards de dollars annuellement. Ses graines sont une importante source de protéines et d’huile destinées à la consommation humaine et animale. Le soya n’a pas besoin de fertilisation chimique pour lui fournir de l’azote, puisqu’il extrait directement cet élément de l’air avec l’aide des bactéries présentes dans le sol, ce qui en fait une plante écologique. Toutefois, le développement de variétés de soya à haut rendement convenant aux conditions canadiennes pose certains défis. Premièrement, les plants doivent atteindre rapidement la maturité, puisque l’été canadien est court; deuxièmement, il faut les rendre plus résistants aux ravageurs et aux maladies afin de prévenir les pertes et le recours aux pesticides; et, troisièmement, puisqu’il s’agit d’une nouvelle culture dans de nombreuses régions du Canada, il faut surmonter certains obstacles qui freinent son adoption.
Avec leur équipe, les chercheurs François Belzile et Richard Bélanger, de l’Université Laval, examineront en détail le code génétique du soya dans le but d’identifier les marqueurs d’ADN qui contrôlent des aspects clés de la croissance de la plante, comme la maturité et la résistance aux maladies et aux ravageurs. Les sélectionneurs pourront ensuite utiliser ces marqueurs pour développer des variétés de soya améliorées bien adaptées aux conditions canadiennes. L’équipe pourra également produire des variétés de soya résistant à certains parasites et à certaines maladies. Les chercheurs mèneront dans le même temps une recherche visant à maximiser le potentiel de croissance de l’industrie du soya au Canada afin d’accélérer l’adoption de cette culture dans l’ouest du pays. Les avantages économiques de cette recherche pourraient atteindre 278 millions de dollars annuellement, en raison de l’accroissement du potentiel de rendement des cultures de soya, de l’augmentation de la résistance aux maladies et aux ravageurs et de la réduction de l’utilisation de pesticides.
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