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Technologies orientées par les « omiques » pour une production évolutive de la viande cultivée sur cellules

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Production bioalimentaire durable et adapté au climat

Centre(s) de génomique

GE3LS

Yes

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2023-2024

Description du projet

La demande de protéines alimentaires augmente avec la population mondiale. Étant donné que l’élevage intensif de bovins de boucherie contribue considérablement aux émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, la viande de culture cellulaire est en train de devenir une source de protéines complémentaire pour répondre à cette demande croissante, et pourrait représenter une petite fraction de l’impact environnemental. Comme le yogourt et la bière, ces produits sont cultivés directement à partir de cellules biologiques dans un milieu riche en nutriments dans des bioréacteurs en acier inoxydable. La formation de textures semblables à celles de la viande est déclenchée par l’ensemencement de cellules dans des échafaudages biologiques. Toutefois, pour atteindre la parité des coûts avec la viande d’origine animale, le processus de culture doit gagner en efficacité et coûter moins cher. L’équipe de projet utilisera des approches génomiques, protéomiques, métabolomiques et GE3LS (génomique et ses aspects éthiques, environnementaux, économiques, légaux et sociaux) pour s’attaquer aux obstacles techniques, économiques et sociaux à la mise à l’échelle et à la commercialisation de la viande de culture cellulaire sur les marchés canadiens et d’exportation, tout en réduisant au minimum l’empreinte carbone de la production. Pour ce faire, elle créera un catalogue de cellules provenant de minuscules biopsies musculaires de bovins de boucherie afin de trouver les types de cellules les mieux adaptés à la production de viande de culture, ce qui rendra la viande de culture cellulaire nutritive et abordable, offrant aussi la possibilité d’incorporer des sous-produits agricoles à certaines étapes de la production. Le projet permettra d’optimiser les conditions du bioréacteur pour la culture d’un grand nombre de cellules et de mettre au point des échafaudages de protéines qui reproduisent le goût et la texture de la viande animale pour produire des prototypes de galettes de viande et de viande (de type steak). Le projet réunira des universitaires, des représentants de l’industrie, du gouvernement et des ONG dans le cadre du Consortium canadien pour la viande de culture ou cultivée. Cette collaboration permettra de mobiliser rapidement les nouvelles connaissances, ce qui engendrera une mise en œuvre efficace par les petites et moyennes entreprises canadiennes. Cette recherche aura également des applications plus vastes dans la production de poulet, de poisson et de fruits de mer cultivés sur cellules.

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