Les espèces envahissantes étrangères causent des dommages irréversibles à l’environnement, coûtent des centaines de millions de dollars à l’économie canadienne et nuisent à l’agriculture, au commerce et à la foresterie. En 2016, l’industrie forestière canadienne comptait 211 075 emplois directs et 95 000 emplois indirects, représentait 7 % du total des exportations (34,4 milliards de dollars) et avait injecté près de 23 milliards de dollars dans l’économie. Un projet conjoint de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et de la University of British Columbia, financé par Génome Canada, a mis au point et déployé des outils portables de biosurveillance fondés sur le génome pour la spongieuse rose et Phytophthora ramorum.
Non seulement ces outils de détection sur le terrain diminueront la nécessité d’inspecter, de surveiller et de traiter nos forêts, mais ils aideront aussi à maintenir la situation de confiance d’un Canada exempt de ces organismes nuisibles et sa réputation de partenaire commercial sûr. Ces progrès assureront un accès continu aux marchés pour nos exportations de produits issus des forêts et des pépinières. L’ACIA met actuellement en oeuvre les outils dans ses protocoles normalisés des opérations et l’on estime les économies réalisées entre 374 et 625 millions de dollars sur une période de trois à cinq ans. D’autres organismes de réglementation, y compris le ministère de l’Agriculture des États-Unis, ont récemment adopté les outils.
L’annonce récente d’un investissement de 3,16 milliards de dollars pour la plantation de deux milliards d’arbres sur une période de 10 ans, dans le cadre du plan climatique renforcé du Canada, fortifie le rôle indispensable des forêts saines et résistantes dans le cheminement vers l’atteinte de la cible de zéro émissions nettes de gaz à effet de serre en 2050.
En partenariat avec Genome BC et Génome Québec