Viandes salubres

Facebook
Twitter
Email
LinkedIn

Viandes salubres

 

Un simple test génomique, rapide et économique, peut aider à enrayer la propagation de la bactérie Escherichia coli et d’autres contaminants dangereux.

Au cours des quelques dernières années, le plus grand rappel de bœuf de l’histoire canadienne et une éclosion mortelle de listériose ont révélé toute la difficulté à protéger la population de la viande avariée. Un test génomique automatisé, mis au point par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta, pourrait toutefois transformer la façon dont les producteurs alimentaires détectent les bactéries E. coli et d’autres et s’assurent que la viande est propre à la consommation avant qu’elle ne quitte l’usine de transformation.

« Les inspections ne font en fait que déterminer si les sociétés suivent les règlements de sécurité alimentaire », dit l’oncologue expérimentale, DreLinda Pilarski, qui dirige ce projet avec la microbiologiste Lynn McMullen. Nous devons disposer d’une bonne technologie pour déterminer la présence d’agents pathogènes. »

La plateforme créée par les collègues de l’Université de l’Alberta consiste essentiellement en une « photocopieuse moléculaire », dit Dre Pilarski. Un technologue qui n’a pas besoin d’une formation spéciale peut placer les bactéries d’un échantillon de viande dans une cassette de la taille d’un timbre-poste, mettre celle-ci à l’intérieur d’un appareil de la grosseur d’une boîte à chaussures et appuyer sur un bouton. Moins de huit heures plus tard, comparativement à un ou deux jours actuellement, le technologue saura si la bactérie E. coli, source de maladie, est présente. De plus, il en coûtera moins de 50 cents par échantillon pour un éventail complet de tests.

Le troisième membre de l’équipe de l’Université d’Alberta est M. Patrick Pilarski, spécialiste en instrumentation biomédicale qui a dirigé la mise au point de l’interface logicielle du système. « Ce test peut être très largement déployé et il est très simple, dit-il, parce que le système comporte une analyse automatisée des données détaillées du test. Il les résume à une décision “oui” ou “non” pour l’utilisateur, même si le traitement interne des données est très complexe. » Ce diagnostic aidera les producteurs alimentaires à assurer le contrôle de la qualité de manière économique. « L’industrie n’arrête pas de nous dire qu’elle veut une réponse dans le même quart de travail, dit M. McMullen. Chaque fois qu’une entreprise retient un produit et attend des résultats, ce produit lui coûte de l’argent. Ce nouveau test donne aux producteurs un moyen très rapide, peu coûteux et exact de déterminer si les produits alimentaires sont prêts pour l’expédition ».

Même si la bactérie E. coli est actuellement visée, la plateforme sera adaptée pour déceler les agents pathogènes tels que la Salmonella, la Listeria et le Campylobacter, et elle pourrait même être utilisée pour préserver la qualité de l’eau dans les pays en développement. « Cette technologie est extrêmement souple et peut être adaptée à n’importe quelle situation pour laquelle un test moléculaire est nécessaire, dit Dre Pilarski, dont les recherches initiales ont porté sur des applications servant à vérifier certains types de cancer et d’infections transmises sexuellement. Cette technologie est très puissante et elle est prête pour la commercialisation. »

Viandes salubres

Faits rapides

Relations avec les médias

Nicola Katz
Directrice, Communications
Génome Canada
Cell. : 613-297-0267
nkatz@genomecanada.ca

Partager

Facebook
Twitter
Email
LinkedIn