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Ajout de lysozymes aux aliments pour animaux destinés à l’alimentation en vue d’améliorer leur santé digestive et leur rendement
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- Adrian Tsang,
- Université Concordia
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
En 2012, quelque 1 450 tonnes d’antibiotiques, ajoutés aux aliments et à l’eau destinés aux animaux et administrés sous forme d’injection, ont été utilisées dans l’ensemble des élevages du Canada afin de prévenir les maladies et d’accroître le rendement. Cette même année, à l’échelle mondiale, plus de 63 000 tonnes d’antibiotiques ont été utilisées chez les animaux destinés à l’alimentation, soit dix fois plus que chez l’humain. L’utilisation d’antibiotiques dans le but d’accroître le rendement a été critiquée aussi bien par la communauté scientifique que par les groupes de consommateurs. Réduire le recours aux antibiotiques chez les animaux d’élevage pourrait freiner l’apparition de microbes résistants aux médicaments.
Adrian Tsang et ses collègues de l’Université Concordia ont développé l’infrastructure et les connaissances nécessaires pour soutenir la création de technologies faisant appel à la génomique dans le but de réduire l’utilisation des antibiotiques. Il s’est associé à Elanco, troisième plus grande entreprise de santé animale au monde et chef de file du marché des additifs antibiotiques pour l’alimentation animale, afin de mettre au point des lysozymes (composants du système immunitaire inné des animaux) en vue de les employer comme additifs alimentaires. Ces protéines naturelles, lorsque consommées par les animaux destinés à l’alimentation, peuvent améliorer la santé digestive et le rendement de ces derniers. Le Pr Tsang compte s’appuyer sur la génomique pour mettre au point ces lysozymes. Leurs effets sur la santé digestive et le rendement des animaux de diverses espèces destinées à l’alimentation seront ensuite évalués par Elanco, qui gérera aussi les processus de fabrication et d’approbation réglementaire préalables à la mise en marché de ces aliments pour animaux enrichis de lysozymes.
Ces aliments devraient permettre de réduire l’utilisation d’antibiotiques dans les élevages d’animaux destinés à l’alimentation. L’amélioration de la santé et du rendement des animaux résultant de cette innovation permettrait de réduire les coûts de production, ce qui se traduirait par une réduction des coûts pour le consommateur ainsi que des risques pour la santé publique.