Résultat

Les méthodes actuelles d’extraction et de traitement des minerais et de récupération des métaux consomment beaucoup d’énergie. Ils génèrent d’importants flux de déchets ainsi que des émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie, aggravant ainsi la crise climatique. En outre, l’électrification du secteur des transports est un élément clé de la stratégie climatique du Canada. Nous avons donc besoin de méthodes efficaces sur le plan énergétique et respectueuses de l’environnement pour l’extraction et la récupération des éléments essentiels, tels que le nickel, qui sont des composants clés des batteries et des véhicules électriques. Le projet utilisera la génomique et les technologies de biolixiviation pour caractériser et concevoir des populations microbiennes afin de traiter les résidus de pyrrhotite et les flux de déchets découlant des pratiques minières actuelles, aux fins d’extraction du nickel. Les technologies de biolixiviation sont déjà utilisées commercialement dans le secteur minier, principalement pour l’extraction de métaux à prix élevé (notamment l’or et le cuivre) à partir de minerais sulfurés. L’équipe utilisera des solutions génomiques pour permettre l’application généralisée de la technologie de biolixiviation, notamment en répondant aux besoins d’une cinétique de biolixiviation plus rapide, d’une meilleure sélectivité et de méthodes de surveillance. Metso-Outotec travaillera avec les producteurs et propriétaires pour mettre en œuvre la technologie sur les résidus de pyrrhotite provenant des mines du bassin de Sudbury. L’extraction du nickel des résidus de pyrrhotite au Canada a une valeur potentielle de 26 milliards de dollars. Elle peut fournir une source de minéraux critiques pour la production de batteries de véhicules électriques et permet une réduction significative (> 75 %) de la production de déchets issus des procédés miniers.