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La génomique pour améliorer la résistance et la durabilité dans la production porcine
Résultat
Statut
Concurrence
Centre(s) de génomique
GE3LS
Chef(s) de projet
- Michael Dyck, John Harding, Bob Kemp,
- Université de l’Alberta, Université de la Saskatchewan, PigGen Canada Inc.
Lancement du projet d'exercice financier
Description du projet
Le porc est un gros marché pour les producteurs canadiens, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Il vient au second rang des viandes les plus consommées au Canada. Le porc canadien est exporté dans plus de 100 pays et consommé plus que toute autre source de protéines dans le monde entier. La gestion des maladies dans les populations porcines est l’un des défis les plus coûteux et les plus difficiles à relever pour les producteurs de porc. En plus de ses coûts économiques, la maladie contribue probablement aux perceptions qu’a le public à l’égard des produits d’origine animale lorsqu’il est question de bienêtre des animaux, de salubrité alimentaire et de résistance aux antimicrobiens. La génomique offre de nouveaux moyens de lutter contre la maladie chez les porcs, de réduire les coûts pour les producteurs, d’accroître la qualité des produits et d’améliorer les perceptions du public. Ces aspects prendront de plus en plus d’importance, car la demande mondiale de protéines animales augmente au rythme de la croissance des populations.
Michael Dyck de l’Université de l’Alberta, John Harding de l’Université de la Saskatchewan et Bob Kemp de PigGen Canada Inc. dirigent une équipe qui améliorera la compétitivité internationale de l’industrie canadienne du porc et ses contributions à la salubrité et à la sécurité alimentaires mondiales. L’équipe met au point des outils génomiques que les entreprises de génétique et les sélectionneurs canadiens pourront utiliser pour choisir les porcs les plus résilients du point de vue génétique en raison de leur tolérance ou de leur résistance accrue à plusieurs maladies (plutôt que résistants à une seule maladie donnée). Les outils permettront également aux producteurs de gérer la teneur nutritionnelle des aliments pour les porcs pour que ces derniers soient en meilleure santé, croissent plus efficacement, aient des portées plus réussies et aient moins besoin d’antibiotiques.
Grâce à la participation de partenaires industriels, le taux d’amélioration génétique et de productivité aura, dans les cinq ans qui suivront la fin du projet, des répercussions sur la production porcine dont la valeur dépassera 137 millions de dollars, améliorant encore la compétitivité internationale de l’industrie canadienne du porc.