Prédiction du cancer de la prostate : réduire le recours aux biopsies de la prostate en prédisant les risques de cancer de la prostate de haut grade

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Résultat

Statut

Active

Concurrence

Investissement d’Innovation et commercialisation en biotechnologie du Canada

Centre(s) de génomique

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2025-2026

Description du projet

Prévenir 6 000 biopsies inutiles : une innovation canadienne pour le diagnostic du cancer de la prostate

Un nouveau test de dépistage du cancer de la prostate, moins invasif, vise à fournir un diagnostic plus précis du cancer le plus diagnostiqué chez les hommes au Canada.

Chaque année, environ 100 000 hommes au Canada subissent des biopsies de la prostate en raison d’un taux élevé d’antigène prostatique spécifique (APS) dans le sang ou d’examens anormaux de la prostate. Ils sont soumis à une procédure inconfortable qui comporte ses propres risques. Pourtant, seulement 20 % de ces biopsies révèlent un cancer de la prostate de grade supérieur, le type de cancer significatif sur le plan clinique qui nécessite un traitement.

Les professionnels de la santé ont besoin d’un test fiable et non invasif pour identifier les hommes ayant véritablement besoin d’une biopsie. Outre l’imagerie par résonance magnétique (IRM), il n’y avait pas de tests non invasifs pouvant être utilisés pour réduire le nombre de biopsies.

Une solution axée sur la génomique

FlowLabs, une entreprise canadienne spécialisée dans les tests diagnostiques, a donc compris qu’il y avait là une opportunité de taille. Elle travaille en collaboration avec le Centre de bien-être urologique Murray Koffler et l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum à l’Hôpital Mount Sinai, le Centre de recherche cellulaire et biomoléculaire Donnelly de la Toronto University et l’Institut ontarien de recherche sur le cancer. FlowLabs se prépare à valider un nouveau test fondé sur des échantillons de sperme pour détecter le cancer de la prostate de grade supérieur. Le test mesure des biomarqueurs, soit deux métabolites d’acides aminés et deux microARN, qui permettent de faire la distinction, avec précision, entre les cas graves de cancer de la prostate et ceux d’un grade inférieur ou les cas exempts de maladie.

Tout d’abord, FlowLabs confirmera la validité du test en utilisant des échantillons provenant de 250 hommes qui ont déjà subi des biopsies. Ensuite, le laboratoire mettra au point un algorithme qui combine les niveaux de biomarqueurs du sperme et d’autres données cliniques, comme les taux d’APS et les résultats de l’IRM, afin de prédire plus précisément le risque de cancer de la prostate de grade supérieur. Un essai clinique à grande échelle mené auprès de 700 hommes soumis à des biopsies dans sept centres cliniques au Canada permettra de tester l’utilité et la fiabilité de l’algorithme dans le monde réel.

FlowLabs dispose de l’équipement idéal pour ce projet. Établie en Ontario, l’entreprise peut compter sur une logistique à l’échelle du Canada pour recevoir des échantillons à son laboratoire central agréé. S’il s’avère efficace, le test pourrait permettre à FlowLabs d’augmenter ses effectifs en créant jusqu’à 50 nouveaux postes hautement qualifiés pendant que l’entreprise exploite le marché nord-américain, qui peut représenter jusqu’à 300 millions de dollars. Au cours des trois à cinq prochaines années, ce test fondé sur le sperme pourrait éviter à 6 000 hommes de subir des biopsies inutiles, en plus de faire économiser au système de santé huit millions de dollars par année et de positionner le Canada comme un chef de file mondial pour les diagnostics de cancer au moyen de méthodes non invasives.

Ce test devrait être très intéressant pour les patients, puisque les deux tiers des hommes de moins de 65 ans préfèrent fournir un échantillon de sperme plutôt qu’un échantillon de sang. Le test est plus précis que les autres tests commerciaux.

FlowLabs mobilisera les principaux leaders d’opinion et professionnels de la santé pour favoriser l’adoption du test, en s’attachant à conclure des ententes de remboursement avec les systèmes de santé provinciaux et les assureurs privés. Le test sera d’abord lancé au Canada, puis étendu à l’échelle internationale.

L’investissement de Génome Canada dans ce projet, combiné au financement d’amorçage offert au départ par la Fondation Koffler, permettront à cette innovation de révolutionner les diagnostics du cancer de la prostate au Canada et partout dans le monde.

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