Améliorer les résultats et faciliter l’accès pour les futures familles canadiennes
Chaque année, environ quatre millions de personnes ont recours à la fécondation in vitro (FIV), mais seulement 34 % des cycles de FIV réussissent. La génétique de l’embryon lui-même entraîne dans au moins 85 % des cas, le taux élevé d’échec en ce qui concerne l’implantation des embryons transférés et les grossesses à terme. Malgré le coût, soit environ 20 000 $ par cycle, les cliniciens ne disposent actuellement pas de la technologie nécessaire pour réaliser des tests génétiques complets sur les embryons.
Un nouveau projet, dirigé par Jeremy Grushcow de Juniper Genomics et de la Dre Sophie Petropoulos de l’Université de Montréal, vise à élaborer un test génétique complet de séquençage du génome entier à partir d’une seule cellule pour les embryons afin de donner aux patientes et aux cliniciens de la FIV autant de certitude que possible que le premier embryon qu’ils décident de transférer sera une réussite.
Le projet, intitulé Séquençage du génome entier de l’embryon en vue d’améliorer les résultats de la FIV, et dirigé en partenariat avec Juniper Genomics, développera un flux de travail évolutif pour l’analyse des biopsies par la manipulation des cellules et la préparation d’échantillons donnant des résultats de séquençage optimaux de manière rentable. Avec près de 5,7 M$, annoncés en mai dans le cadre d’un investissement plus important de 41 M$, le projet a le potentiel de transformer la FIV – en améliorant les résultats et en facilitant l’accès pour les patientes canadiennes.
À PROPOS DU PPAG
Le Programme de partenariats pour les applications de la génomique (PPAG) finance des projets de recherche réalisés en partenariat avec l’industrie pour résoudre des problèmes concrets. Conçu pour accélérer les répercussions sociales et économiques de la génomique, le PPAG ouvre la voie à la recherche, à l’innovation et à l’application pour prospérer de manière concertée. Les projets de PPAG s’attaquent à des problèmes et saisissent des possibilités concrètes par une collaboration accrue entre les chercheurs en génomique et les utilisateurs de leurs travaux. Ils visent à stimuler les investissements des secteurs public et privé dans les technologies canadiennes de la génomique, à faire avancer ces technologies aux derniers stades de leur mise au point et à faire progresser l’adoption de ces dernières par les récepteurs.